Avec internet, on aurait pu penser que les catalogues allaient devenir une espèce en voie de disparition et que, de ce fait, réussir une couverture de catalogue était secondaire.  A quoi bon, en effet, imprimer et distribuer ces objets encombrants à l’heure du numérique et de la nécessaire sauvegarde des ressources planétaires ? Eh bien, il n’en est rien.

Pour ne citer que cette entreprise, IKEA, en 2017, a écoulé pas moins de 211 millions d’exemplaires de son célèbre catalogue, dans près d’une vingtaine de pays.

De quoi réfléchir sérieusement à la meilleure façon d’utiliser un catalogue pour promouvoir ses ventes. Or qu’est-ce que c’est qu’un catalogue ? En gros, c’est, dans cet ordre, une couverture, des pages d’intro, une table des matières, des pages produits, une autre table des matière et des pages de fin. Concentrons-nous ici sur la couverture. Elle est fondamentale et mérite qu’on ne s’intéresse qu’à elle.

 

Pourquoi réussir une couverture de catalogue est-il si fondamental ?

Elle annonce d’emblée la couleur. Elle répond à la question de ce qu’on va trouver dans le catalogue et de comment on doit faire pour l’utiliser. Mais, au-delà de son aspect strictement utilitaire, une couverture doit attirer l’œil du lecteur par son esthétique graphique.

Les trois types de couverture

D’une manière générale, on distingue trois types de couverture selon la finalité du catalogue.

  • La couverture pour catalogue de produits. Elle peut être unique ou se décliner en plusieurs versions. En effet, un catalogue de produits peut recenser tous les produits proposés par l’entreprise ou seulement ceux d’une catégorie. On peut ainsi avoir un très gros catalogue général ou plusieurs catalogues sectoriels. Et donc, une ou plusieurs couvertures. Une couverture unique est davantage centrée sur l’entreprise, alors que des couvertures sectorielles sont plutôt centrées sur un type ou une gamme de produits.

 

Pourquoi une couverture est-elle si fondamentale?

Pourquoi une couverture est-elle si fondamentale?

 

 

  • La couverture pour catalogue évènementiel. Sa particularité est d’être étroitement liée à l’évènementiel que le catalogue détaille. De ce fait, la couverture est souvent la reprise du design des autres supports de communication qui l’annonce. Par exemple, les kakemonos sur mats en bord de route, les affiches sur les bus ou abribus, ou encore les dépliants distribués en street marketing, voire même les billets d’entrée pour accéder sur le site de l’évènementiel. Un des meilleurs exemples est donné par la couverture des catalogues d’exposition.

 

  • La couverture pour catalogue d’offre de services. Ce type de catalogue est, en général, moins épais que les précédents. Il est, en effet, plus délicat d’illustrer un service qu’un produit. De sorte que le choix de la couverture y est encore plus déterminant. De fait, il lui revient souvent de rendre compte de l’esprit ou de la promesse que veut porter l’entreprise éditrice du catalogue.

 

 

La couverture version papier contre la couverture version numérique

Compte tenu du poids financier que représente l’édition d’un catalogue, sans parler du coût environnemental, beaucoup d’éditeurs de catalogue préfèrent, aujourd’hui, se contenter d’un catalogue en version numérique. On le comprend. Et, donc, l’équivalent de la couverture du catalogue version papier devient la page d’accueil dans la version numérique.

Passons sur les mécanismes à mettre en œuvre pour y faciliter la venue des internautes. C’est tout l’art de la SEO. Autrement dit, de la Search Engine Optimization. On dit aussi du référencement naturel. Autrement dit, de l’optimisation nécessaire des pages numériques pour faciliter leur repérage par les moteurs de recherche. C’est une affaire de spécialistes et ça représente aussi un coût.

Une chose est certaine, une fois arrivé sur la page d’accueil, qu’on peut aussi appeler la landing page, il faut être capable de retenir l’internaute et de l’amener à naviguer dans les différentes sections du catalogue.

 

la couverture version numérique

la couverture version numérique

 

Retenons que de ce dernier point de vue, le principe est exactement le même pour le catalogue version papier. Et si on continue à investir, malgré son coût, comme le fait par exemple, une entreprise comme Ikéa, c’est qu’un catalogue papier est, finalement, beaucoup plus facile à utiliser par le lecteur qu’un catalogue numérique et donc, pour cette raison, beaucoup plus rentable.

En bref, un catalogue numérique ne se substitue pas à un catalogue papier, il en est le prolongement. Ou inversement. Le catalogue papier est le prolongement du catalogue numérique. Version numérique et version papier sont ainsi le verso et le recto d’un même produit : le catalogue.

Et, dans un catalogue, quel qu’il soit, la couverture fonctionne comme un clignotant qui pousse le lecteur à le consulter. Ou le devrait.

 

 

Comment réussir une couverture de catalogue ?

 

Réussir la couverture d’un catalogue est un enjeu capital. Il faut qu’elle clignote, qu’elle flashe, qu’elle inspire. Bref, qu’elle attire vers elle, de manière irrépressible, le lecteur qui la voit. Pour qu’il ne puisse s’empêcher de la toucher et d’entrer dans le catalogue. Et pour cela, la couverture doit répondre positivement à trois critères déterminants.

Les trois critères à respecter pour réussir une couverture de catalogue

  • L’identification visuelle. C’est le premier critère. La couverture doit clairement indiquer ce qu’il y a dessous. D’où la présence du logo de l’entreprise éditrice. En bonne place. Comme on peut le voir avec les catalogues des grands du secteur de la VPC comme, par exemple, Ikéa, La camif ou La Redoute. C’est parce qu’il remplit pleinement cette fonction d’identification visuelle qu’il est si important de bien choisir le graphisme de son logo et d’investir dans sa promotion. Rappelons qu’il est incontestablement le pilier de toute charte graphique.

 

Catalogue Linvosges printemps / été . Spécialiste du linge de maison

 

  • La fonctionnalité. Un catalogue est d’abord un objet pratique. Cet aspect doit apparaître dès la couverture. On connait l’entreprise notamment grâce à son logo et tout ce qu’il véhicule. On y ajoute des informations clés comme la nature de ce qui est proposé et, le cas échéant, le moment où le lecteur-client ou le lecteur-visiteur peut en profiter.
Comment réussir une couverture de catalogue
Comment réussir une couverture de catalogue

 

 

 

  • L’attractivité. Le catalogue Linvosges, par exemple, ne se contente pas d’être très fonctionnel en rappelant sa promesse « l’amour du beau linge » et la nature de sa proposition, la « collection printemps-été 2017 », il le fait aussi en portant une attention particulière à son choix d’illustration. Comme on peut le voir, celle-ci est tout sauf médiocre.

 

 

Les variables à utiliser pour réussir une couverture de catalogue

On ne saurait mieux dire qu’Anatole France pour rappeler ce que peut être l’objectif d’un catalogue et ce qu’il peut apporter à ses lecteurs. Pour lui, en effet, comme il l’a écrit dans son premier roman :

Je ne sais pas de lecture plus facile, plus attrayante, plus douce que celle d’un catalogue.

Cette promesse faite au lecteur doit apparaître dès la couverture du catalogue. Trois moyens graphiques permettent d’y répondre.

  • Le format. Ni trop petit. Ni trop grand. Ce sont les limites, droite et gauche, entre lesquelles le format d’une couverture de catalogue va s’inscrire. Trop petit, ça fait « cheap » et on n’y voit rien.  Trop grand, ça fait « riche », mais c’est très encombrant. Et, puis, il faut « meubler ». Les grands espaces peuvent être terribles. On peut s’y perdre comme dans le désert. Bien sûr, on peut vouloir faire preuve d’originalité avec des formats qui sortent de l’ordinaire. Mais enfin, si on pense « facilité », mieux vaut se rabattre sur la dimension standard A4, soit 21cm x 29,7cm. En général, dans un format à la française et, de surcroît, c’est le plus économique.
impression catalogue a4 pas cher
Puis vient le temps de l’impression
  • Le papier. Là, il ne faut pas se tromper. Une couverture, c’est fait aussi pour protéger un document et faire en sorte qu’il dure le plus longtemps possible. D’autant plus qu’un beau catalogue, comme le catalogue d’une exposition ou de l’œuvre complète d’un artiste, par exemple, est de plus en plus considéré comme un objet de collection. Les plus rares atteignent, ainsi, des cotes très élevées. Un exemplaire du catalogue raisonné de l’œuvre peint de Louis Toffoli qui recense tout ses tableaux et qui a été édité en 1993 est actuellement estimé autour de 700 euros. Il est loin d’être le seul dans ce cas. Certains catalogues dépassent plusieurs milliers d’euros.

  • Le design. C’est la dernière variable à prendre en considération. Elle concerne tout ce qui touche au choix des couleurs, des finitions ou de la mise en page. Rappelons deux ou trois choses à ce sujet. Pour ce qui est des couleurs et notamment du rendu des photos, les fichiers doivent être transmis à l’imprimeur en format CMJN et les photos avec une résolution d’au moins 300 DPI. Quant aux finitions, le pelliculage est indispensable pour assurer la protection du catalogue et le choix d’une finition haut de gamme, mat « soft touch », est parfaite pour donner cette impression de douceur recherchée par le lecteur de catalogue façon Anatole France. Enfin, la mise en page doit être particulièrement soignée.

 

En conclusion

Faire appel à des graphistes professionnels pour réussir une couverture de catalogue est presque une obligation. A moins d’être un artiste méconnu, et même en maitrisant super bien les logiciels de P.A.O, il est conseillé de s’adresser à des graphistes professionnels. En tout cas, si on veut être certain de réussir sa couverture de catalogue.

Du fait de leur expertise acquise après des années de formation et d’expérience, ils sont capables de tirer le meilleur parti des indications qui leur sont données. Cela signifie, bien sûr, qu’en tant qu’éditeur on ait le souci de leur fournir ces indications.

Ce qui revient à avoir bien réfléchi, avec, le cas échéant, l’aide d’un graphiste, ce n’est pas interdit, à ce que l’on veut faire exactement avec le catalogue que l’on veut créer et imprimer. La méthodologie à adopter ici est celle propre à n’importe quelle conduite de projet.

Enfin, en ce qui concerne l’inévitable question du coût, il faut avoir bien conscience que le surcoût qu’il peut y avoir quand on réalise un catalogue dans les règles de l’art est, tout compte fait, bien inférieur à celui d’un catalogue mal conçu, mal perçu et finissant par servir, au mieux, de « cale » dans un coin poussiéreux. Comme un vieil annuaire téléphonique.

Finalement, quand on prend la peine de s’adresser à des graphistes professionnels on line , adossés à une imprimerie traditionnelle « made in France« , et, en plus, respectueuse de l’environnement, on s’aperçoit vite que leur retour sur investissement peut être considérable.

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