Les conseils ne manquent pas pour préparer ses fichiers avant impression. Au point, dans certains cas, les plus fréquents, ceux où on ne dispose d’aucune assistance marketing, d’en être découragé. C’est que ces conseils peuvent être tellement détaillés qu’il faut presque avoir fait une Grande École pour les comprendre.

Il est alors tentant de faire ce qu’on peut et d’envoyer le tout, tel quel, à l’imprimeur qu’on s’est choisi. Et puis d’attendre pour voir. Evidemment, c’est la pire des solutions, celle où tout le monde s’agace.

Mais, entre faire comme on peut et se transformer en graphiste professionnel, il y a un juste milieu qui permet, en général, de satisfaire tout le monde.

 

Pourquoi préparer ses fichiers avant impression

Faire attention à ses fichiers, texte, photos et illustrations, avant de les envoyer à l’impression, c’est s’épargner bien des soucis, au moment de récupérer ses imprimés. Entre autres :

  • Un malencontreux filet blanc à la place du fond couleur prévu.
  • Une typographie illisible.
  • Des couleurs « pisseuses ». 
  • Un format trop petit ou trop grand.
  • etc. 

 

Pourquoi préparer ses fichiers avant impression
Pourquoi préparer ses fichiers avant impression

 

D’où une séquence acrimonieuse sur l’air de « Qui va payer ?  » et  » il-faut-un responsable ». Pour les uns, c’est forcément l’imprimeur qui a mal fait son boulot, pour les autres, c’est forcément le donneur d’ordre dont on a suivi scrupuleusement les instructions.  Bref, une situation inconfortable où tout le monde est perdant.

Le client, qui doit se satisfaire d’un stock d’imprimés qui ne lui convient pas ou qui doit recommencer tout le travail alors qu’il n’en a plus le temps. L’imprimeur, mécontent de ne pas avoir rendu le service attendu par son client et qui va devoir chercher une solution de rechange s’il ne veut pas le perdre. Sachant que le coût d’acquisition d’un nouveau client est toujours plus élevé que de faire le nécessaire pour garder celui qu’on a. 

Bref, la meilleure façon d’éviter bien des désagréments, c’est de prendre un peu de temps pour préparer ses fichiers avant impression.

 

Quelle préparation des fichiers faire avant impression 

Faire appel à des graphistes professionnels

Soyons clairs. Pas de bonne préparation par soi-même qui vaille si on veut faire imprimer un document complexe. A moins de maîtriser les logiciels de PAO et d’avoir reçu une formation de graphiste professionnel. C’est un leurre de penser qu’on puisse se substituer à un professionnel qui a passé plusieurs années pour le devenir.

A chacun son métier.

 

Faire appel à des graphistes professionnels
Faire appel à des graphistes professionnels

 

Donc, dans ce cas précis, il est évident que pour être pleinement satisfait, il faut pouvoir s’adresser directement à l’imprimeur et à son équipe graphique. C’est possible même en faisant appel à un imprimeur en ligne. Mais, à condition de bien choisir son imprimeur. Après tout, tout bien considéré, cela peut être très bon marché. Demander un devis n’engage à rien. 

 

Comme on ne fait pas tous les jours des documents exceptionnels, on peut donc se contenter d’une approche basique pour vérifier soi-même les fichiers avant impression de documents à imprimer, somme toute, ordinaires.

 

Suivre les indications d’un logiciel de PAO

Les plus férus d’informatique peuvent commencer par se doter de l’un de ces logiciels de graphisme bien connus comme Photoshop, Illustrator ou Indesign. Très utiles si on doit faire souvent ces documents courants. Photoshop est le plus pratique quand ces documents ont beaucoup de photos, Illustrator, quand à la place de photos on a des illustrations et Indesign, quand on veut faire carrément un magazine. 

 

Suivre les indications d'un logiciel de PAO
Suivre les indications d’un logiciel de PAO

 

Pour le reste, avec moins d’ambition, on peut toujours recourir à un logiciel de graphisme qu’on peut télécharger gratuitement sur Internet.

 

Respecter deux ou trois principes de base pour préparer ses fichiers avant impression

Zone de sécurité et mode colorimétrique

Si on est réfractaire à tout logiciel de PAO, on peut quand même faire beaucoup, pour le bien de tous, en veillant tout particulièrement à :

  •  Réserver une zone de sécurité. Autrement dit à ajouter une marge, d’au moins 2 à 4 mm, aux dimensions de son document. Cela facilite les opérations de façonnage. Et, notamment, d’éviter de couper dans le corps du document ou d’y ajouter un pauvre filet blanc. Par exemple, si on a un fichier correspondant à un document faisant 9 cm x 6 cm, il est plus sûr de transmettre le même document en 9,4 cm x 6,4 cm. Evidemment, sans rien changer à sa mise en page.  

 

Choisir le bon mode colorimétrique
Choisir le bon mode colorimétrique

 

  • Choisir le bon mode colorimétrique. On ne le répetera jamais assez. Mais, la manière dont les couleurs apparaissent sur un écran informatique ne peut pas être identique à la manière dont elles apparaissent sur un papier après impression. Dans le premier cas, on est en mode RVB, dans le second en mode CMJN. Il faut donc s’assurer de bien convertir le premier dans le second avant tout transfert de fichier. Sinon, gare au mauvais rendu des couleurs !

 

DPI, typographie et nom des fichiers

Mais, on doit aussi veiller à :

  • Choisir la bonne résolution pour ses photos. L’idée est la même que pour ce qui est du mode colorimétrique. Ce qui est à l’écran n’est pas comme ce qui est imprimé, si on n’y fait pas attention. Sur un écran, une photo peut avoir une faible résolution en DPI. Elle sera toujours sympa. Mais, pas une fois imprimée. Là, il faut une résolution d’au moins 300 DPI.

 

  • Avoir une police de caractères appropriée. On peut être tenté par une typographie originale et pas comme les autres. On peut trouver de très belles polices d’écriture différentes de celles qui sont proposés par les habituels traitements de texte comme Word. Mais, des corps de police inférieurs à 6 sont carrément illisibles, une fois imprimés, et une épaisseur inférieure à 0,5 point ne vaut guère mieux. Tout comme un filet de moins de 0,2 point.

 

Enregistrer correctement ses fichiers.
Enregistrer correctement ses fichiers.

 

  • Enregistrer correctement ses fichiers. Cela paraît aller de soi, mais comme on le dit, ça va quand même mieux en le disant. Donc, pour ne pas avoir à se tirer les cheveux parce qu’une fois transmis on ne retrouve plus son fichier ou que le résultat après transmission est complètement chamboulé, mieux vaut l’enregistrer dans le bon format, JPEG, TIFF ou PDF, et sous un nom d’au maximum 32 caractères alphanumériques. A noter, enfin, que la taille du fichier influe sur le mode de transmission. Un fichier de plus de 10 Mo, on y arrive vite si on a beaucoup de photos, est difficile à transmettre en entier par mail. 

 

Choisir un imprimeur en ligne avec assistance technique

Quoi qu’il en soit, transmettre dans de bonnes conditions un fichier à un imprimeur reste toujours une opération délicate. Voire fastidieuse. Mais, allier maîtrise des coûts et impression de qualité peut se faire grâce à l’imprimerie en ligne. Surtout quand l’imprimeur en ligne fait tout pour faciliter la tâche du donneur d’ordre. Cela passe notamment par : 

  • Le téléchargement de gabarits. Bien commodes pour formater automatiquement ses documents avec les fonds perdus en rapport avec la dimension choisie.

 

  • Une aide PAO. Soit disponible en ligne via la zone contact, soit par une check list d’instructions détaillées.

 

  • Une assistance technique à la demande. Gros facteur de différence entre les imprimeries en ligne. Une imprimerie en ligne dont les installations techniques sont installées en France sera toujours plus performante dans ce domaine qu’une imprimerie en ligne dont les installations techniques sont situées quelque part dans un pays étranger UE, voire non UE. Ajoutons que la présence effective d’une telle assistance se traduit, en général, par la possibilité de pouvoir recevoir un BAT gratuit avant tout lancement d’impression. Ce qui constitue une sacrée assurance contre le risque de malfaçon.

 

  • l’utilisation de modèles personnalisables. C’est encore le plus facile. Là, il suffit de choisir le modèle qui correspond le mieux à ce qu’on veut faire et de l’adapter à la communication prévue pour son produit ou son service. Idéal pour des flyers, des affiches, des brochures, ou tout simplement des cartes de visite.

 

En résumé 

On ne transmet pas des fichiers à un imprimeur sans les avoir bien vérifiés avant impression. Quand on a des documents complexes, il est conseillé de faire appel à des spécialistes pour s’en occuper. Si les documents sont plus ordinaires, on peut se servir de logiciels de PAO. Outre les plus connus, on peut télécharger des logiciels gratuits sur internet. 

Reste qu’on peut aussi se servir, tout simplement, de son traitement de texte habituel. Mais, dans ce cas, à plus forte raison, il faut veiller à respecter quelques principes de base, comme, entre autres, le mode colorimétrique ou la DPI des photos

Mais, d’une manière générale, si ces opérations restent, quoi qu’il en soit, fastidieuses, le plus simple, c’est encore de choisir une bonne imprimerie en ligne, une avec laquelle on ne risque pas de cauchemarder. Elle sera, notamment, à même de proposer un grand nombre de modèles personnalisables et d’envoyer à ses clients des Bons à Tirer gratuits avant tout lancement d’impression. Génial, non !

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